Il y a ces jours où les pensées sont omniprésentes.
Il y a les flashs visuels.
Il y a les sensations corporelles.
Il y a les émotions négatives.
Il y a tout ça à l'intérieur.
Il y a le passé qui se mêle au présent.
Le combat commence alors.
Me rattacher au présent.
Laisser couler les pensées, les images, les émotions.
Ne SURTOUT PAS me laisser envahir.
Il me faut parler d'autre chose.
Il me faut jouer.
Il me faut rire.
Il me faut vivre.
Pour ne pas laisser le passé l'emporter sur le présent.
Vivre avec ce que j'ai subi est un défi de chaque jour.
Un défi que je n'ai pas choisi.
Et que je me dois de relever.
Si j'abandonne, je tombe dans la déprime, je tombe dans la noirceur,
et non, je ne laisserai pas la noirceur gagner,
je ne laisserai pas l'agresseur l'emporter.
J'ai remarqué comme je fige parfois face à la peur (réaction tout à fait naturelle soit dit en passant),
et j'ai remarqué également comme ça m'aide d'agir dans ces moments-là.
Si j'y arrive,
agir,
faire un truc,
bouger,
lire,
danser,
changer d'espace,
crier,
écrire,
agir,
faire, n'importe quoi.
Agir pour reprendre le pouvoir.
Février-Mars 2021
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