Éternel inarrêtable recommencement.
Noirceur – Lumière – Noirceur – Lumière – Noirceur – Lumière - … - … - …
Il y a ces jours, ces moments, ces instants où la noirceur de la nuit
semble envahir la journée.
Je me déteste. J’ai honte. Je ne suis pas importante. Je n’en vaux pas la peine.
Je cherche désespérément au plus proche de moi une personne pour m’aimer,
je ne trouve pas, il fait bien trop noir.
Il n’y a que moi. Il n’y a que moi qui puisse me rappeler de ne pas me détester.
Moi, je peux me sentir, me toucher, me reconnecter à la lumière.
Il y a ces jours, ces moments, ces instants remplis de lumière.
Je parle librement. Je me sens légère. Je suis sûre de moi. Je me sens solide.
J’existe.
Je peux me sentir, me toucher, je suis connectée à ma lumière.
Puis nuit, doute.
Puis jour, confiance.
Puis nuit, peur.
Puis jour, espoir.
Puis nuit, amnésie.
Puis jour, force.
Puis nuit, solitude.
Puis jour, sérénité.
Puis nuit, culpabilité.
Puis jour, légèreté.
Après la honte, la fierté.
Après la haine, l’amour.
Après le deuil, l’acceptation.
J’ai beau préféré le jour, il y aura toujours la nuit.
Et puis, il y a le crépuscule et l’aube.
Mars 2020
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