"Femme(s)"est un film, très récent, d'Anastacia Mikova et Yann Arthus Bertrand.
Bon, je reste perplexe sur certains contenus de ce film, notamment l'absence de diversité dans les représentations de personnes transgenres et lesbiennes.
Cependant, oui, c'est un film qui m'a aidé.
C'est un film qui libère la parole,
de beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de femmes - et de femmes différentes.
C'est un film qui explore la diversité des oppressions vécues par les femmes.
C'est un film qui montre la force des femmes.
Bref, c'est à mon sens, un film à voir.
Voici un extrait qui m'a particulièrement parlé. Ce genre de paroles qui me font me dire "rho mais j'aurais pu dire ça et y a quelqu'une d'autre qui mets les bons mots dessus":
(en Anglais, puis en Français).
Do I need to tikkle your sympathic sensors for you to realize the extremety of what I’m going through ?
Do I need to cry or kill myself for you to realize the madness of what goes through my head ?
Do I need to be sensitive to your ears because you can’t handle hearing what I went through ?
What we are going through ?
What we are continuing to go through ?
I have to say it as it is.
It’s not my reality alone.
It’s the reality of many millions of women.
Everywhere.
And we have to be sensitive about how we talk about this ?
« Oh it’s a shame. Don’t tell anyone ».
I’m here to tell all of you that I’m no longer going to wear this coat of shame.
I’m no longer going to be quiet because it’s embarrassing, because it’s dangerous.
No.
Est-ce que je dois titiller vos capteurs empathiques pour que vous compreniez la violence de ce que je vis ?
Est-ce que je dois pleurer ou me suicider pour vous faire entrevoir les atrocités qui tourmentent mon esprit ?
Est-ce que je dois ménager vos oreilles sensibles parce que vous seriez choqué-e-s d’entendre ce que j’ai enduré ?
Ce que nous endurons ?
Ce que nous continuons à endurer ?
Je dois le dire ouvertement.
Ce n’est pas seulement ma réalité.
C’est la réalité de plusieurs millions de femmes.
Partout.
Et on devrait faire preuve de tact pour en parler ?
« C’est honteux. Ne le dites à personne »
Je suis là pour vous dire à tous-tes que je ne me draperai plus dans la honte.
Je ne me tairai plus sous prétexte que c’est déshonorant ou que c’est dangereux.
Non.
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